Côte d’Ivoire/Gouvernance économique: le parti de Gbagbo appelle à la réduction du train de vie de l’État
Le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), une formation politique présidée par l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, a invité le gouvernement ivoirien à réduire le train de vie de l’État.
Selon le PPA-CI, la réduction du train de vie de l’État est l’un des  » palliatifs à la mal gouvernance économique ».
 » Convaincu de la nécessité pour la Côte d’Ivoire d’asseoir sa gouvernance économique sur des valeurs telles que l’éthique de l’endettement et le patriotisme économique, le Parti des Peuples Africains Côte d’Ivoire trouve dans les mesures suivantes des palliatifs à la mal gouvernance économique actuelle », a dit Sébastien Dano Djedjé, le président exécutif du PPA-CI proposant entre autres,  » la réduction du train de vie de l’État par la suppression des institutions inutilement budgetivores » .
Il s’exprimait le jeudi 04 janvier dernier à Abidjan au cours la 22ème  » Tribune du PPA-CI « , une plate-forme d’échanges avec la presse.
Par ailleurs, le président exécutif du PPA-CI, qui intervenait en réaction à l’adresse à la nation du président Alassane Ouattara à l’occasion du nouvel an 2024, a également proposé sur le plan économique, la réduction du stock de la dette globale à un seuil supportable par les générations actuelles et futures et la promotion des champions nationaux par la consécration du patriotisme économique et subséquemment par l’apurement de la dette intérieure.
En ce concerne le gouvernance politique et démocratique, le PPA-CI a estimé que la démocratie  » fonctionne de manière inefficace  » proposant entre autres, la promotion de la réconciliation nationale et la cohésion sociale par la libération sans conditions des prisonniers politiques, civils et militaires et la consolidation de l’État de droit par des processus électoraux inclusifs, ouverts et transparents.
 » La Côte d’Ivoire, notre pays regorge d’inestimables richesses qui, si elles sont utilisées de façon efficiente et responsable, peuvent induire notre véritable développement », a conclu M. Djédjé.
L.Barro