Guerre en Ukraine : face aux multiples assauts russes et à la présence de soldats nord-coréens, Kyiv a perdu 40 % des terres qu’elle avait conquises dans la région de Koursk
Le 6 août 2024, l’armée ukrainienne est parvenue à réaliser une incursion en territoire russe, dans la région de Koursk. Depuis maintenant plusieurs mois, elle tente de maintenir sa position malgré les soldats russes qui ont été déployés pour reprendre le territoire, et désormais soutenus par des Nord-Coréens.
« Nous contrôlions au maximum 1 376 kilomètres carrés (531 miles carrés), mais aujourd’hui ce territoire est évidemment plus petit […] Nous contrôlons désormais environ 800 kilomètres carrés. Nous conserverons ce territoire aussi longtemps que cela sera militairement possible », a déclaré une source de l’état-major ukrainien à l’agence de presse Reuters.
En effet, alors que l’armée ukrainienne est présente en Russie depuis le 6 août dernier, après son incursion sur le territoire, elle fait désormais face à de nombreuses difficultés.
Parmi elles, les quelque 59 000 soldats russes qui ont été mobilisés sur place pour tenter de reprendre la région et qui, depuis, ont lancé plusieurs vagues de contre-attaques. À cela vient maintenant s’ajouter l’arrivée de militaires nord-coréens, près 11 000 dans la région de Koursk, précise cette source auprès de nos confrères.
« Pour Poutine, le plus important est de nous chasser de la région de Koursk. Je suis sûr qu’il veut nous chasser d’ici le 20 janvier », a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky, repris par Reuters qui souligne qu’il s’agit de la date d’investiture de Donald Trump à la Maison Blanche. « Il est très important pour lui (Vladimir Poutine) de démontrer qu’il contrôle la situation. »